Points de vigilance

Oser se lancer dans la participation

Engager une démarche participative, c’est se confronter à des potentiels couacs. Cela peut prendre du temps et apprendre des essais et des erreurs s’avère particulièrement vrai dans ce contexte. L’ensemble peut produire des échecs, des ajustements et de belles réussites.

Se poser la question : pourquoi les personnes concernées participent-elles ?

Comme les personnes concernées ont des motivations différentes à participer, il est important de les questionner pour comprendre leurs visions du projet et leurs attentes. L’essentiel n’est pas d’être d’accord sur tout, y compris entre "personnes concernées", mais d’identifier ce que le collectif est d’accord pour faire ensemble.

Identifier les ressources

Comme tout programme de promotion de la santé, une démarche participative nécessite des ressources : du temps, des moyens financiers, des connaissances, des dispositifs qui tiennent compte des niveaux de littératie en santé de chacun... Ces ressources peuvent être mobilisées auprès des professionnels, mais aussi auprès des personnes concernées (ensemble de connaissances, compétences, savoir-faire : numérique, graphique, créativité, réseaux sociaux…).

Evaluer, une gageure qui mérite un détour

Evaluer l’impact sur la santé d’une population d’une démarche participative relève de la recherche. Par contre, évaluer l’augmentation de l’empowerment, comme indicateur indirect de l’impact sur la santé des personnes est possible.

Groupe de personnes débattant

Dossier Participation des habitants-usagers-citoyens