Dans le champ du développement durable, le ministère de la Transition écologique et solidaire propose une Charte de la participation du public. Pour améliorer l’efficacité et la citoyenneté des décisions ayant un impact sur le cadre de vie, à l'intention de tous les participants, porteurs de projet et public, afin d'aider à la mise en œuvre de dispositifs de participation. Cette charte proclame, dès l'introduction, que toute personne doit pouvoir participer à l’élaboration d’un projet qui la concerne. Elle énonce les valeurs et principes qui définissent le socle d’un processus participatif vertueux, selon 4 chapitres :
Cette charte, proposée par la Mairie de Paris, a pour objectif de faciliter la participation des Parisien·ne·s aux débats stratégiques concernant l’avenir de leur ville, pour construire des réponses aux problématiques environnementales, de santé publique ou de cohésion sociale, afin d'améliorer le cadre de vie, le vivre-ensemble, la solidarité, la culture ou l’éducation. Le but est de faciliter les échanges, les débats, la coopération et la co-construction entre les élu·e·s et les agents de la Ville, les Parisien·ne·s et les acteur·rice·s de la société civile. Cette charte énonce dix engagements fondateurs de l’exercice de la démocratie locale à Paris avec pour principes la transparence, la participation de chacun.e et sa prise en compte, et d'inscrire la participation dans la durée.
ATD Quart Monde propose une Charte du croisement des savoirs et des pratiques avec des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion sociale. cette charte présente l’historique de cette démarche de croisement des savoirs et des pratiques, les prérequis et les conditions de sa mise en œuvre. Le mouvement ATD Quart Monde lutte contre la misère et toutes les formes d'exclusion.
« Le "Croisement des savoirs" est une dynamique permettant de créer les conditions pour que le savoir issu de l’expérience de vie des personnes qui connaissent la pauvreté puisse dialoguer avec les savoirs scientifiques et professionnels. Ces différents savoirs produisent une connaissance et des méthodes d’action plus complètes et inclusives. ». [ATD Quart Monde]
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié la recommandation « Soutenir et encourager l’engagement des usagers dans les secteurs social, médico-social ou sanitaire » à l’appui de son axe stratégique « Faire de l’engagement des usagers une priorité ».
Elle s’adresse à toute personne qui souhaite développer ce type de démarche participative : personne soignée ou accompagnée, proche, association de patients ou d’usagers, professionnel, responsable d’établissement social, médico-social ou sanitaire, chercheur, responsable pédagogique, etc. Elle propose à ces acteurs des repères pour mettre en œuvre de manière effective des pratiques d’engagement.
L'Anesm, intégrée à la HAS en 2018, a également publié des recommandations de bonnes pratiques professionnelles concernant la participation des usagers dans les établissements médico-sociaux relevant de l’addictologie (Csapa, Caarud et communautés thérapeutiques).
Dans son rapport « Position de l’Institut Renaudot sur l'empowerment et les démarches communautaires », à la page 4, l'Institut a publié des repères sur les démarches communautaires en santé, à partir de la grille élaborée par le Secrétariat Européen des Pratiques de Santé Communautaire.
La Commission nationale du débat public (CNDP) et la Conférence nationale de santé (CNS) ont publié 7 standards de qualité pour enrichir la démocratie en santé par le biais d’une consultation numérique réussie :
L'Institut régional d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) de Bretagne propose dans son rapport « Quand la promotion de la santé parle de participation », page 21, des conditions à la mise en œuvre de la participation, en termes de compétences et de responsabilités.